Le premier radar mesurant la vitesse moyenne des véhicules sur une longue section de route sera installé mercredi dans le tunnel sur la RN57 contournant Besançon, sur la commune de Beure, dans le Doubs. Le second de ces nouveaux dispositifs sera posé le 26 juin sur le pont de Saint-Nazaire (44), entre les communes de Saint-Brévin-Les-Pins et Montoir-de-Bretagne. Il sera précédé par deux radars pédagogiques (qui signalent leur vitesse aux automobilistes sans sanctionner). "Ces dispositifs verbaliseront les conducteurs en infraction à partir du mois d'août, après une période de test", selon la Sécurité routière.
Un troisième radars sera installé courant juillet sur la RN21 à Pujols, dans le Lot-et-Garonne. Par la suite, "une quarantaine d'équipements supplémentaires seront mis en place d'ici à la fin de l'année en France métropolitaine", indique la Sécurité routière dans un communiqué.
Lutter contre le "stop and go"
Ces dispositifs, qui existent déjà en Italie ou en Grande-Bretagne par exemple, mesurent la vitesse moyenne sur "une section de plusieurs kilomètres, et non plus seulement en un point", comme les appareils déjà installés au bord des routes françaises, selon ce document.
"En allongeant la zone de contrôle de la vitesse, ces équipements ont pour but de lutter contre le comportement dangereux de certains conducteurs qui freinent à l'approche d'un radar (traditionnel) et ré-accélèrent après l'avoir dépassé", explique la Sécurité routière.
Pas de flash
Ils seront "prioritairement déployés sur des portions de route où une vitesse excessive est particulièrement accidentogène comme les rétrécissements de voie, les franchissements de tunnel et de pont, ou les successions de virages. Ils contrôleront l'ensemble des véhicules sur la section équipée afin d'identifier les véhicules en infraction. Ces nouveaux radars ne "flashent" pas, car ils fonctionnent à partir d'un système infra-rouge", prévient la même source.