(source photo : Ouest-France) Bernard Albert de l'AFPS 44 et Jean-Jacques Bourgeois, du CCFD en présence de Marie-Hélène Laffranque, directrice du Saint-Gilles, présentent l'affiche de « 5 caméras brisées ». | Auteur / Source : Ouest-France
Résumé : Sollicité par Bernard Albert, de l'association France Palestine solidarité 44 et de Jean-Jacques Bourgeois du Comité catholique contre la faim et pour le développement Terre Solidaire 44, le cinéma Saint-Gilles a accepté de projeter, jeudi 13 juin à 21 h, le film israélo-palestinien, 5 caméras brisées, de Guy Davidi et Emad Burnat. Il s'agit du témoignage du quotidien vécu dans des villages palestiniens occupés par Israël.
Guy Davidi est né à Jaffa. Il est réalisateur de films documentaires et professeur de cinéma. Ses courts-métrages ont été présentés dans de nombreux festivals.
En 2010, son 1 er long-métrage a fait l'ouverture du festival international de Jérusalem. Sa rencontre avec Emad Burnat ne manque pas d'émotion : « Je l'ai connu car j'allais chaque vendredi aux manifestations à Bil'in en Cisjordanie. Il était au coeur du mouvement, et partout avec sa caméra, de jour comme de nuit. Il a reçu beaucoup de soutien de militants israéliens et internationaux pour pouvoir filmer. Il m'a envoyé plusieurs mails disant avoir encore « perdu » sa caméra. Un jour il m'a annoncé qu'il avait eu cinq caméras qui étaient complètement cassées ! D'où le titre du film que j'ai réalisé avec lui. Mon idée c'était que Emad accepte d'être le personnage du film. Sa réponse, mesurée, a été positive et on s'est engagé dans l'aventure. »
L'occupation de Bil'in
Le film trace l'histoire d'Emad, un paysan qui vit à Bil'in, en Cisjordanie. En 2005, au milieu du village, Israël a élevé un mur de séparation qui exproprie 1 700 habitants du village de la moitié de leurs terres, pour étendre et protéger la colonie juive de Modi'in Illit, prévue pour 150 000 résidents.
Les villageois s'engagent alors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de coexister pacifiquement avec les Israéliens. Avec « ses » caméras, Emad filmera la chronique intime de la vie du village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu'ils sont affectés par ce conflit sans fin.
Jeudi 13 juin, projection à 21 h, au Saint-Gilles. Un débat est proposé à l'issue de la représentation. Entrée 6 €.
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